Soleil terrible que cette nuit...

Soleil terrible que cette nuit…

 

 

 

… moi qui suis ce jour où je n’existais pas

Je suis mort de loin en loin…

… le pire, c’était la nuit

De combien de paysages, je suis l’ombre.

 

Dans les chambres froides les frigos sont morts,

Entre désespoir et crises de nerfs, seul le corps bascule…

… être une imitation de nuit

Je suis la demi-mesure de mes mots

Je suis passé dans l’instant d’une vie

Je ne suis plus qu’un rêve affamé

J’ai décidé d’aller plus loin que ma nuit

Suis-je au départ de quelque chose…

 

Il « pleuve »

Doucement

Sur le quai

De la gare…

… une grisaille sans faim

Un corbeau fuse de son rire rocailleux.

A la terrasse de l’aube, je prenais mon café…

… être là, dans mon silence

Loin d’être ici, je suis là…

… un fond de salade dans le frigo : solitude.

 

… rentrer chez soi, et n’avoir comme chaleur que l’écho des pièces vides

viendra-t-elle cette autre nuit…

Je l’ai laissé partir, et mes rêves avec

J’écris à demi-mot dans ton ombre

Je suis un parallèle d’écriture,

Quand la nuit se gave de silence

Plein d’espace entre les lignes

Caresser l’ombre d’un regard en fuite…

… ta nuit s’absente de mes jours

Le plan incliné de mes draps.

 

La solitude ne souffre pas du divorce.

 

Je m’ombre, je me solitude

Je silence.

A moitié dépecé par l’ennui,

Mon ossature dégringole

Je solitude.

 

… la nuit a passé sur mon corps devenu incertain,

9, villa Berthier

28 ans, 28min

1 code SMS puis

plus rien.

 

… écrire,

est la seule chose qu’il me reste de bien

L’œil vers le large

Le cœur en bandoulière

La démarche en partance

Silence pré-nocturne… et mon corps a tremblé de toi

Puis…

… il y a aujourd’hui,

En option,

… la solitude : « la nuit du bout de l’allée »

Je devenais archaïque dans un monde ancien,

Où des hommes meurent dans des guerres qu’ils les dépassent

… (il y avait une absence au-delà de la nuit tel un crissement de solitude, ainsi vont les mots sans nous)

 

… et j’entends le bruit

Humide

De la fuite de mon

Sang

Tremblant d’espace

Calciné

… Je suis le murmure d’un nouveau verbe : « que vais-je faire de cette aube »

Et le matin, nous reprenons nos corps fatigués de la veille :

« Ici il pleut…

… le ciel avait une jolie teinte ce matin

Ma côte me fait un peu moins souffrir

Je m’active à des tâches ménagères… »

 

… mourir est un stratagème de fuite

J’ai le verbe esseulé

J’ai salivé tant de trônes

J’ai vibré d’un texte sonore

Il pleut…

… et je dégouline

… y a-t-il au large une vie meilleure

… où se prolonge ta nuit sans moi

Je n’ai plus la continuité de tes yeux

Je suis en état de solitude avancée…

 

Ma ligne de vie s’est ébruitée à vos lèvres,

… votre souffle en escale sur mon sourire

vous suivez l’ombre, mais pas la nuit

 

Nous vivons tous dans de petites maisons closes,

A trouver l’espace d’une vie sans l’autre

… les bureaux sont vides, telle une épopée sans héros

La pluie semble venir avec ton absence

Le jour se lève,

Telle une prière renouvelée

On écrit toujours ce que l’on est

… qu’est-ce que l’amour…

sans ton corps à mes côtés…

Aujourd’hui est comme hier, mais ailleurs.

 

 

 

Du 16/11/2022 Au 31/12/2022

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01/01/2023
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