Fabienne
FABIENNE
Il faisait beau ces jours là;
Car ils y en avaient plusieurs,
(Quatre, cinq : cinq je crois.)
Aux Ménuires, non à Brest
Fabienne,
Et tes yeux d’or
Et tes cuisses menues, ambrées
Soulignées par l’ombre des ourlets
De ton short bleu
Descendant la pente un peu abrupte
Gonflée d’herbes grasses
Vers
Cette petite ferme
Intemporelle au pied de la station
Voir la truie et sa portée odorante
Moi je ne voyais que le balancement de l’ombre de ton short sur tes cuisses,
Et à mon oeil, jeune encore, en cette saison de 1992
Tu étais déjà tout,
Ce tout
Muse et éternité
Et, ces bestioles invisibles
Marmota-marmota
Faisaient de leur cri,
Long, haut et strident
Une cathédrale,
Pour déposer ton prénom,
Sur une nappe solaire, aux reflets azurés
Long haut strident
Telle est l’écume, sourde
De CE SOUVENIR
Là
Coincé
Entre deux battements
Du 22/08/2001 Au 28/08/2001