Warning Vénus
Warning Vénus
Crépitement de la pluie sur la parka
Quart de café brûlant,
Solitude sèche du veilleur d’ombre…
Je brûlais d’Abyssinie et d’opium
Entre ses cuisses femelles, un écrin de bestialité
Mâle-alpha
Meute aguerrie d’étoiles…
Soumission fauve
Sous l’épaisseur grise du ciel,
Craquelée de marbrures dorées,
L’humidité brûlante de ton cri…
Je vais à ton corps comme je monte au braquo,
Trois points tatoués à l’angle de la main
Le silence avant la pluie
Bruissement de la sueur sous l’alcôve,
Nudité aigue du plaisir…
Dans l’ombre humide de tes arcanes,
Muse
J’ai capté ta volupté…
Quelques grains…
Une plage longue et nue
L’immense rumeur de l’océan
L’été se brise dans les jardins
Parmi quelques feuilles brunes et dorées
Je souffle sur la braise d’un souvenir
Cendre
Lointains égarés
Soupir et décadence
Je suis le veilleur d’ombres…
Mais çà, je l’ai déjà dis
Je regarde ma Circée sous la pluie glaçante de mon absence
Je traîne mes blessures de papillon
Pendant que l’orage, de sa gorge électrique,
Frissonne les vents
L’horizon,
La gencive rouge de soleil
Bredouille un gargouillis d’étoiles…
Pluie,
Tes pas roulent sur ma carcasse
A l’ombre bleue d’une clope
Pulsar
Irradiant la profondeur de tes cuisses
Sombre nébuleuse de tes cheveux,
Affûtant le soleil de mon souffle
Abandon dans ce trou noir de volupté
L’arôme de tes yeux est une constellation,
Aiguisant l’orbite de ma caresse
Lissant à l’infini la fibre de mon espace
Du grain de ta peau, je suis le satellite sauvage
Immensité de ta chaleur
Pulsion lointaine de l’étoile
Du 14/09/2013 Au 14/10/2013
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