PAPA
PAPA
Il n’y aura plus ton sourire calme comme un dimanche
Plus non plus tes caresses comme ces oiseaux en vol
Que dire de ton souffle, fort et clair, comme un vent sur la campagne
Je ne pourrai plus m’exercer à la douceur de ton regard
Ce regard si profond, car tellement bleu...
Car la guerre revenue, coriace comme du chiendent
A cloué dans mon oeil l’astre rude de l’absence
Et par mille, fut multiplié tourments, angoisses jusqu’à devenir fiel
Jusqu’à cet instant funeste où tout un univers est engloutit,
Et fait courir mon cri de part le monde entier...
26/03/2003
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