Erik Le Rouge

Erik Le Rouge

 

 

 

Sous la pelisse, l'épaisseur des fourrures

La peau luisante

Frissonnante,

De fièvre ou de furie

Du meurtre assouvi

Et sur ma toison farouche, brillait la bave des dieux courroucés

 

A suivre les sillons profonds de baleines franches, longeant la côte glacée

Les hommes courbés sur les avirons,

S'enflammaient de brume et de râles

Les morses affalés dans leur graisse,

Les phoques glissant à la proue givrée de nos navires

Les goélands argentés,

Les albatros tissant ce lien humide,

Ce souffle

Lissant nos voiles

Les cachalots crachant sur les aurores boréales,

Au son de nos épées,

Frappant les boucliers chamarrés

Portant notre rage,

Grasse et épaisse

Sur cette terre vierge et verdoyante

Que traversent des troupeaux de bœufs musqués

A l'ombre d'un soleil pourpre...

 

 

 

Du 16/01/2012 Au 18/02/2012

Copyright HugoLeMaltais.blog4ever.com

 

 



18/02/2012
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