Les Volets Clos

LES VOLETS CLOS.

 

 

 

Tôt, le matin

Je bois tes yeux

Brûlants

Dans mon café sombre

Ma narine

- Ce port frémissant. -

Caresse ta chevelure,

Parmi la fumerolle

Chaude

 

Car depuis quelques temps,

Les reflets de bronze dont se pare le ciel

Ainsi que le vent piquant,

Qui fait pleurer les yeux

Les rémiges de quelques corbeaux freux,

Se baignant dans quelques flaques de brume

Ne sont plus, pour moi,

Que de fades joyaux

Au regard du velours de ta joue

Ce frais ombrage égaré

 

 

 

25/02/2001

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11/03/2011
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