Les Volets Clos
LES VOLETS CLOS.
Tôt, le matin
Je bois tes yeux
Brûlants
Dans mon café sombre
Ma narine
- Ce port frémissant. -
Caresse ta chevelure,
Parmi la fumerolle
Chaude
Car depuis quelques temps,
Les reflets de bronze dont se pare le ciel
Ainsi que le vent piquant,
Qui fait pleurer les yeux
Les rémiges de quelques corbeaux freux,
Se baignant dans quelques flaques de brume
Ne sont plus, pour moi,
Que de fades joyaux
Au regard du velours de ta joue
Ce frais ombrage égaré
25/02/2001
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