La complainte du sylvain

LA COMPLAINTE DU SYLVAIN

 

 

 

L’arbre a tendu sa main au ciel

Mais l’homme, la lui trancha.

 

Alors;

L’arbre murmura

De sa rumeur de feuilles

A l’oreille de chaque oiseaux

Mais l’homme, resta sourd

Sourd et maladroit.

 

Et puis

Dans un frisson sonore

L’arbre fit craquer l’écorce,

Pour montrer sa ride et son âge renouvelé

Mais l’homme, n’y entendit rien

Déjà son oeil flamboyait.

 

Et donc;

L’arbre se mit à modeler la terre

De ses longues racines suaves

Pour élever un tumulus de fleurs

Mais l’homme, continua à sculpter sa fièvre

Sa fièvre et sa tragédie.

 

Alors

L’arbre transpira de toute sa sève

Pour inscrire un sceau de feu

Dans le creux de l’aquilon

Mais l’homme, subtile bête

Désigna son flambeau.

 

L’arbre étendit sa mort au ciel

Mais l’homme, lui, s’y retrancha.

 

 

 

Du 08/04/2003 Au 12/04/2003

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18/12/2011
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