La complainte du sylvain
LA COMPLAINTE DU SYLVAIN
L’arbre a tendu sa main au ciel
Mais l’homme, la lui trancha.
Alors;
L’arbre murmura
De sa rumeur de feuilles
A l’oreille de chaque oiseaux
Mais l’homme, resta sourd
Sourd et maladroit.
Et puis
Dans un frisson sonore
L’arbre fit craquer l’écorce,
Pour montrer sa ride et son âge renouvelé
Mais l’homme, n’y entendit rien
Déjà son oeil flamboyait.
Et donc;
L’arbre se mit à modeler la terre
De ses longues racines suaves
Pour élever un tumulus de fleurs
Mais l’homme, continua à sculpter sa fièvre
Sa fièvre et sa tragédie.
Alors
L’arbre transpira de toute sa sève
Pour inscrire un sceau de feu
Dans le creux de l’aquilon
Mais l’homme, subtile bête
Désigna son flambeau.
L’arbre étendit sa mort au ciel
Mais l’homme, lui, s’y retrancha.
Du 08/04/2003 Au 12/04/2003
Copyright HugoLeMaltais.blog4ever.com