Furia Belladonna
Furia belladonna
Sur ma voix pilée de verre
Se glisse l'ombre de mes déserts
Et les tessons de tes amants
Me laissent ces plaies de fer blanc
Je regarde l'aigreur des arbres déchirant l'horizon sonore se souvenant de tes vertèbres
Vertèbres qui polissaient mes mains,
Comme la rivière aiguise le roc,
Pour mieux affuter la fuite au large détrempé de fièvre...
Ah! Arbres maigres, arbres d'ombres
Ses vos voix que j'entends
Messagers immobiles de la promesse gravée
Et je lèche la plaie sur l'écorce de l'espoir
Et dans l'obscur bonheur des choses,
Je me complais comme un vaurien,
Me vautrant sur des bas-ventres
Entre les loups et les chiens
Je t'en supplie mon ardente,
Brûle mes vaisseaux en ton sein...!
Du 17/02/2010 Au 28/02/2010
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