6lex
6lex
Je courberai ma soif à l’angle aiguë du vide
Fracture d’humidité sur la gencive de l’aube
Le givre de la nuit crisse sur les pas du songe,
Là où le vent ébouriffe sa crinière de fauve
Je ne suis qu’un jeu d’ombres, transpercé de pluie,
Une éraflure de nuage à l’ombre d’un soleil naissant
Affuter la ligne de fuite de son sourire
Sur l’arôme minéral de son regard
Le vieil arbre me salue de ses paupières dorées
Et me dit, de sa voix aiguisée d’écorce et de rosée,
Que la nuit vient, avec sa poigne de sueur et de cauchemars.
Du 20/08/2016 Au 17/11/2016
Copyrigth HugoLeMaltais.blog4ever.com